L’économie circulaire : une solution durable pour Agromousquetaires
À partir du 1er août 2024, l’humanité a consommé toutes les ressources renouvelables que la Terre peut produire en une année pour se régénérer. Cela symbolise donc que nous vivons « à crédit » dès cette date. Ce jour est connu sous le nom de « jour du dépassement » ou « Overshoot Day » en anglais. Il marque le moment où nous avons épuisé les ressources annuelles de la planète. Cet indicateur a été développé par des chercheurs au début des années 1990, et calculé par le Global Footprint Network. Il montre la pression croissante que nous exerçons sur les écosystèmes terrestres.
Chez Agromousquetaires, nos équipes ne sont pas fatalistes et souhaitent agir à leur niveau. De multiples actions sont entreprises chaque année par les équipes. Un petit aperçu est disponible dans notre rapport annuel :
Et aujourd’hui nous voulons mettre en lumière l’action d’un de nos pôle, engagé dans une démarche d’économie circulaire, le bien nommé Pôle Circulaire.
L'économie circulaire : une solution essentielle pour réduire son empreinte écologique
L’économie circulaire représente un modèle économique innovant et durable. Il est essentiel pour réduire notre empreinte écologique. En opposition à l’économie linéaire traditionnelle du tout jetable, l’économie circulaire vise à minimiser la consommation de ressources et la production de déchets. Elle repose sur une conception plus intelligente des produits, leur utilisation prolongée, leur réutilisation et leur recyclage. Elle repose aussi sur la régénération des ressources naturelles.
En pratique, l’économie circulaire comprend un ensemble de stratégies hiérarchisées selon leur impact environnemental. La priorité est donnée à la réduction des déchets à la source. Suivie ensuite de la réutilisation des produits, puis du recyclage des matériaux. Ce modèle favorise également l’utilisation de sources d’énergie renouvelables et l’optimisation des processus de production. Cela permet de minimiser les pertes de ressources.
Les bénéfices de l’économie circulaire sont multiples. Elle contribue à la lutte contre la pollution en réduisant les déchets qui finissent dans les décharges et les océans. De plus, en limitant l’extraction de nouvelles ressources, elle aide à préserver les écosystèmes naturels et la biodiversité. En prolongeant la durée de vie des produits et en favorisant leur recyclage, l’économie circulaire réduit également les émissions de gaz à effet de serre. Elle participe ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Adopter une économie circulaire implique une transformation de nos modes de production et de consommation. En repensant notre approche des ressources et des déchets, nous pouvons créer un système plus durable qui réduit notre impact environnemental tout en stimulant l’innovation et la croissance économique.
Agromousquetaires : une économie circulaire dans l'industrie agroalimentaire
Rien ne se perd, tout se transforme ! Notre Pôle Circulaire incarne l’essence même de l’engagement d’Agromousquetaires à agir pour un avenir plus durable. Cette filière valorisation, composée de trois usines, est spécialisée dans le traitement et la valorisation des coproduits d’abattage et des déchets organiques. Pour ce pôle, chaque action compte pour préserver les ressources et créer de la valeur.
Découvrez en vidéo la filière valorisation d’Agromousquetaires :
Vous le savez maintenant, dans un bovin, tout est valorisé et il y a zéro déchet. La viande sans os représente 42% du poids d’un bovin vivant et alimente les rayons boucheries Intermarché. Il reste ensuite 58% de co-produits qui sont collectés triés et traités dans les abattoirs. Le métier et le savoir-faire de notre filière au sein du pôle circulaire est de valoriser tous ces coproduits pour qu’il ne reste pratiquement aucun déchet.
La SVA Jean-Rozé, spécialisée dans la 1ère et 2ème transformation de viande, et les trois usines de la filière valorisation d’Agromousquetaires (Cornillé Sas, SAVE et Estener) s’engagent dans la poursuite du modèle de l’économie circulaire au sein du processus de production. La SVA Jean Rozé collecte les coproduits des abattoirs, qui sont ensuite transformés dans les usines spécialisées en ingrédients à valeur ajoutée. Nous retrouvons par exemple les protéines et les graisses pour l’alimentation humaine et animale. Mais également des fertilisants et des biocarburants. Ce modèle permet de réduire les déchets et de maximiser l’utilisation des ressources, contribuant ainsi à la durabilité environnementale.
Les usines de la filière valorisation d’Agromousquetaires
CORNILLÉ Sas, fondée en 2001 et basée à Cornillé (35), est experte dans le traitement des co-produits d’origine bovine en France. Elle conçoit et produit des ingrédients naturels à forte valeur ajoutée. Cela est possible grâce à un savoir-faire industriel de haute technologie. Portée par 65 collaborateurs, le site transforme chaque année environ 120 000 tonnes de coproduits d’abattage d’origine bovine, type graisses et os. Ces coproduits sont collectés auprès de 17 abattoirs et ateliers de découpe du Grand-Ouest. Elle commercialise ses produits finis sur les secteurs de l’alimentation humaine, animaux de rente, animaux de compagnie, oléochimie, biocarburant, fertilisation.
Basée à Cornillé (35), depuis 2002, la Société Armoricaine de Valorisation Energétique (SAVE) est spécialisée dans le traitement et la valorisation énergétique des déchets organiques. L’activité de la SAVE ne concerne que les produits non dangereux. Elle valorise les boues de station d’épuration collectives et industrielles à raison de 55 000 tonnes incinérées et 46 GWhs de vapeur valorisée chaque année. Grâce à sa production de chaleur décarbonée, la SAVE propose une solution territoriale et industrielle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre : une énergie 100% renouvelable et de récupération. Une prouesse qui permet notamment à la vapeur produite d’abaisser l’empreinte carbone de CORNILLE Sas qui l’utilise à hauteur de 70% de ses besoins énergétiques.
Née d’une démarche de partenariat entre la SARIA, la SCAPED et la SVA Jean-Rozé, Estener est l’exemple d’une vraie intégration dans un projet « Groupement ». Créée en 2013, Estener est la seule usine en France à transformer des graisses animales non alimentaires en biodiesel. 650.000 tonnes de biodiesel ont déjà été produits, ce qui a permis d’économiser environ 1,7M de tonnes de CO2 sur le périmètre Énergie dans les transports. 100% des matières premières traitées par Estener sont issues de résidus et de déchets. Mélangé à hauteur de 7% par la SCA Pétrole et Dérivés dans du diesel fossile, le biocarburant d’Estener permet d’alimenter les stations-service Intermarché. Depuis 2021, Estener également produit un biocarburant nouvelle génération : le B100HX, afin de donner l’opportunité aux transporteurs de décarboner encore un peu plus leur activité et d’accompagner les filières agricoles à améliorer le profil carbone de leur mode de production.
L’économie circulaire chez Agromousquetaires en schéma :
